Le poulpe
Ma première vision tentaculaire correspond à mon premier souvenir artistique, elle se situe à mes 5 ans en backstage de représentation d'une comédie musicale à Caracas. Cette énorme machine organique dont chaque membre s'active pour que la magie opère sur scène me fascine.
Par la suite, c'est le métier d'assistant réalisateur qui me possède. J’incarne le poulpe dont les yeux voient l'ensemble et dont les tentacules connaissent chaque détail "du bout des doigts", c'est un mode de fonctionnement en arborescence.
J'ai vécu au Venezuela, en Finlande et en Chine, au total 20 ans d'expériences culturelles et linguistiques constituent une pluralité de lectures du monde qui m'entoure, comme une collection de vérités pour se rapprocher de LA Vérité.
Dans mon travail, le poulpe représente cette manière eutopique* d'appréhender le monde par caresses et nous place au cœur de la tendresse, de la sensualité, du désir et du plaisir.
* εá½– eu- (« bon »), et τÏŒπος, tópos (« lieu »), « le lieu du bon », se rapporte au bonheur


Caroline Orthlieb
Née au Venezuela
Etudes à l'ESA Grenoble et à la Fine Art Academy d'Helsinki, Finlande
Diplômée du DNAP en 1998 et du DNSEP en 2000
Shanghai, Chine de 2004 à 2014
Vit et travaille à Ondres
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Expositions personnelles
2021 Office du tourisme, Ondres
2022 Still in love, Bar Basque, Guethary
2023 La Coquinière, Marseille